23 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil municipal de Jeudi soir, avec un vœu sur la 5G des écologistes, deux questions orales du groupe EELV sur les déchets alimentaires et du groupe de la majorité municipale, ce qui n’est pas son habitude, sur l’année passée qui a permis à la maire adjointe chargée du développement économique de rappeler toutes les actions de la municipalité en faveur du commerce et de l’artisanat durant cette crise sanitaire et ces fêtes de fin d’année. Durant ces 3 h, plusieurs sujets brûlants ont suscités quelques échanges vifs entre la majorité et l’opposition.
Tout d’abord sur le renouvellement de la convention de coordination entre les forces de police nationale et municipale (2020-2023), fruit d’un contexte propre à Vanves selon le maire adjoint chargé de la sécurité, avec la réunion mensuelle d’une cellule qui fait un état des lieux, et de la réunion annuelle du CLPDS. Comme il l’a expliqué, la police municipale n’a pas vocation à remplacer la police nationale dans ses fonctions régaliennes. «On constate une réduction des effectifs, et une réduction de sa présence par rapport à ce qui était annoncé en débit d’année» a fait remarquer Séverine Edou (LREM). «Les effectifs sont actuellement de 7 agents, un recrutement d’un agent supplémentaire est en cours. Par rapport à 87 candidatures, peu ont été concluantes avec 6 embauches. Car on a fait le choix de la qualité. On refuse les mercenaires» a répondu le maire adjoint. Le groupe EELV a regretté l’exécutif municipal qui refuse qu’un élu de la minorité participe à la cellule mensuelle, «signe d’un manque de confiance. Vous n’acceptez ainsi qu’on ne participe qu’une fois pas an aux affaires de la commune concernant la sécurité et la prévention » a réagit P.Toulouse (EELV) dont le groupe s’est abstenu
Ensuite, la création d’une commission consultative d’étude et de prospective (CCEP) afin de donner la possibilité grâce à des vanvéens d’éclairer la municipalité sur certains thèmes, donner quelques directions sur certains thèmes. «L’idée est d’apporter une contribution de personnes extérieures au conseil municipal sur des sujets dont souhaite se saisir notre assemblée» selon E. Martin, maire adjoint. «Avec une volonté d’être prospectif sur les questions soulevés» selon le maire qui a donné un exemple de saisine comme la requalification de la rue Raymond Marcheron. Ce qui a suscité des questions de l’opposition sur les critères de dèsination des participants, sur le manque de transparence, sur sa possibilité d’être en désaccord… (EELV), sur son opportunité puisqu’existait déjà un CESEL (EELV) , en demandant qu’un membre de chaque groupe minoritaire en fasse partie, et si la municipalité avait une base de données de personnes compétentes et experts. «Le CESEL partait d’un bon sentiment après les comités consultatifs qui n’ont pas fait leur preuve. Certains y ont vu une tribune pour l’opposition. A partir du moment où on a fait le constat d’un échec, on perdu 1/3 puis 2/3 des membres, on a trouvé autre chose avec cette commission en évitant tout politisation que l’on maîtrisera avec des personnalités qualifiées locales ou extérieures et l’on consultera les conseils de quartiers… » a répondu le Maire qui a précisé que les informations recueillies par exemple sur la requalification de la rue R.Marcheron fera l’objet d’une consultation et d’un avis suivi par les deux maires qui travailleront sur ce dossier. «C’est une commission d’information consultative » a-t-il conclu . Le Conseil municipal décidera aprés. « 0n a la chance d’avoir des talents à Vanves. Je comprends que l’on créé une commission qui se renouvelerait » remarquait Gabriel Attal.
Enfin, le don du promoteur/constructeur Franco-Suisse de l’œuvre «Jeunesse » du sculpteur Michel Serraz d’une valeur de 12 000 € à la ville, réplique de la sculpture en plybéton installée dans la cour de l’école Larmeroux. Il a posé un problème éthique à l’opposition, marcheurs et écologistes qui parlent de publicité clandestine, « ce geste faisant le doute sur les contraintes du PLU » - « c’est pitoyable » a réagit le maire qui s’en est pris à S.Edou en lui reprochant de travailler pour un promoteur de luxe, ce qui est bien sûr diffamatoire, alors qu’elle soutenait l’avis des écologistes. «Ce sont des suspicions et des sous entendus qui ne grandissent pas les élus. Cela est régit par la loi. Nous avons déjà plusieurs œuvres d’arts et des monuments rénovés dont la chapelle Larmeroux grâce à Bouygues immobilier. Il n’y a rien de non transparent » s’est défendu le maire en étant remonté face aux mensonges qu’il voit circuler sur les réseaux sociaux. «On ne fait aucune accusation. On pose le doigt sur le fait que le promoteur fait des opérations sur la ville ! (au Clos Montholon, et rue G d’Estrée). Alors comment interpréter le fait qu’un promoteur fasse une donation » a demandé Thibault Lejeune (EELV).